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    Projet Ecotic. Rapport final. Technologies numériques et crise environnementale : peut-on croire aux TIC vertes ?

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    La prise de conscience d’une crise environnementale majeure ainsi que la numérisation croissante denos modes de vie constituent deux éléments saillants des transformations actuelles de notre société.Notre étude a pour objectif de mieux comprendre la nature du lien entre ces deux facettes de notresociété et questionne les enjeux écologiques des technologies numériques de l’information et de lacommunication (TNIC).Le terme de « Green IT » ou « TIC vertes » commence à se diffuser, afin d’affirmer le potentielécologique de ces technologies ou, au contraire, d’en souligner le caractère usurpateur. La productionet l’usage des TIC participent-ils à rendre notre société plus écologique ou bien génèrent-il despollutions et des « effets rebonds » qui pourraient bien faire plus qu’annuler les bénéficesescomptés ? Notre étude vise à dresser un tableau de la réalité des TIC vertes et pose la question :peut-on croire aux « TIC vertes » ?Pour répondre à cette interrogation, notre étude s’appuie sur une approche interdisciplinaire relevant àla fois des sciences sociales (philosophie, sociologie, sciences politiques, gestion, marketing) et dessciences de l’ingénieur. La méthode de recherche mobilise conjointement une large revue de lalittérature académique et professionnelle, des entretiens avec des acteurs clés ainsi que destechniques de focus group auprès d’utilisateurs des TNIC.Dans la première partie de l’étude, un bilan des connaissances sur le domaine est réalisé. Suite à unpanorama des grands enjeux, un état des lieux est apporté sur la question environnementale en lienavec le développement des technologies numériques. Les chiffres clés sont présentés, montrantl’urgence de la question. Les méthodes d’analyse actuelles permettant d’évaluer le caractèreenvironnemental des technologies numériques sont étudiées d’un point de vue critique : centrées surles effets directs « de premier ordre » et sur le cycle de vie des technologies, ces méthodes d’analysene soulèvent généralement pas ou peu les questions sociales et sociétales qui s’imposent.La seconde partie de notre étude, plus empirique, vise à approfondir les représentations et lesengagements des acteurs socioéconomiques vis-à-vis des technologies numériques vertes. Cesinvestigations se penchent aussi bien sur les points de vue des producteurs, des distributeurs, despouvoirs publics que ceux du mouvement associatif ou des consommateurs. Nous abordons aussi leséléments quantitatifs qui sont mis en avant. Comment leurs rapports entre écologie et technologiesnumériques diffèrent, se complètent ou s’opposent-t-ils ? C’est là que réside toute la difficulté decompréhension de la notion de technologie numérique « verte ».La conclusion de l’étude apporte plusieurs réponses en soulignant les différentes priorités qui existentet le jeu de report de responsabilités qui s’opère entre acteurs. Ces résultats nous amènent à élargirle débat autour de la notion de consommation verte (consommer sa juste part de nature) etd’acception de la notion de modernité. Où la modernité ne se réduit pas à un tout numérique. (résumé exécutif

    Peut-on croire aux TIC vertes ? Technologies numériques et crise environnementale

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    Prolongement de l'étude Ecotic, 2007-2009. - Autre contribution : Marion Michot (auteur).International audienceLe terme de TIC vertes (ou Green IT) est apparu récemment pour mettre en avant le potentiel écologique des technologies numériques mais aussi pour souligner les progrès qui restent à accomplir dans ce secteur. La production et l'usage des TIC participent-ils à rendre notre société plus écologique ou génèrent-ils des effets néfastes faisant plus qu'annuler les bénéfices escomptés ? Pour répondre à cette interrogation, l'ouvrage mobilise principalement les cadres d'analyse des sciences sociales, mais aussi les sciences de l'ingénieur. Les auteurs commencent par dresser un état des lieux des enjeux écologiques liés au développement des technologies numériques en soulignant que les analyses actuelles y associent très rarement les questions sociales et sociétales. Pour répondre à ce constat, ils étudient les représentations et les engagements des acteurs socio-économiques dans le domaine des TIC vertes : quels sont les points de vue des producteurs, des distributeurs, des pouvoirs publics, des mouvements associatifs ou des consommateurs ? Comment leurs rapports à l'écologie et aux technologies numériques diffèrent-ils, se complètent-ils ou s'opposent-ils ? Les réponses finalement esquissées soulignent les différentes priorités qui se dessinent et le jeu du report des responsabilités qui s'opère entre les acteurs socio-économiques. Ces résultats amènent les auteurs à élargir le débat autour de la notion de consommation verte et à s'interroger sur les relations entre écologie et régulations sociales

    La face cachée du numérique : l'impact environnemental des nouvelles technologies

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    International audienceLes nouvelles technologies, en dématérialisant les activités humaines, permettraient de réduire l'impact de la croissance sur la biosphère, voire, pour les plus enthousiastes, pourraient résoudre la crise environnementale. Si le monde numérique semble virtuel, les nuisances, elles, sont pourtant bien réelles : que ce soit sur le plan énergétique (la consommation des centres de données dépasse celle du trafic aérien, une recherche sur Google produit autant de CO2 que de porter à ébullition de l'eau avec une bouilloire électrique, etc.), par l'utilisation d'une quantité considérable de matières premières pour la fabrication des appareils électroniques, notamment des minerais précieux dont l'extraction provoque des conflits armés, ou encore par l'accroissement permanent de la masse de déchets d'équipements électroniques particulièrement polluants. Dans ce travail précis et informé, les auteurs montrent l'impact environnemental réel du numérique en s'appuyant sur de nombreuses études. Ils démontent de manière implacable le mythe d'une nouvelle économie propre et écologique

    Successful Outcome of a Corticodependent Henoch-Schönlein Purpura Adult with Rituximab

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    Henoch-Schönlein purpura (HSP) is a systemic vasculitis involving small vessels with deposition of immunoglobulin A (IgA) complexes, usually affecting children. Compared with children, HSP in adults is more severe and frequently associated with cancer. We report the case of a 49-year-old woman with medical history of kidney transplantation for segmental glomerular hyalinosis. Eight years after the transplantation, while taking combined immunosuppressive therapy with tacrolimus and azathioprine indicated for the prevention against transplant rejection, she developed a Henoch-Schönlein purpura. Vasculitis involves skin and sciatic peroneal nerve and she received systemic corticosteroid treatment. Because of four relapses and corticosteroid dependence, the patient was treated with rituximab (two intravenous infusions of 1000 mg given two weeks apart). Successful outcome was observed along two years of follow-up. This new case of successful use of rituximab in HSP promotes more investigations of this treatment in clinical trials

    Invasive Geotrichum clavatum Fungal Infection in an Acute Myeloid Leukaemia Patient: A Case Report and Review

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    International audienceInvasive Geotrichum clavatum fungal infections are extremely rare and unusual, occurring nearly exclusively in patients experiencing prolonged neutropenia during the treatment for acute myeloid leukaemia. Several groups of cases of fatal G. clavatum infection were reported in France between 2011 and 2012, but the ecological niche has not yet been identified. We report a case of a 32-year-old patient with acute myeloid leukaemia who developed G. clavatum sepsis with primary peritonitis, hepatic nodular lesions, and multivisceral failure during apla-sia after induction followed by salvage chemotherapy. He was treated with voriconazole and is still alive 1 year after with controlled disease. We then discuss the epidemiological, clinical, and therapeutic features of these serious fungal infections compared to the published data

    Longitudinally Extensive Myelitis Associated With Immune Checkpoint Inhibitors

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    International audienceObjective: To define the characteristics and the outcome of myelitis associated with immune checkpoint inhibitors (ICIs).Methods: We performed a retrospective research in the databases of the French Pharmacovigilance Agency and the OncoNeuroTox network for patients who developed myelitis following treatment with ICIs (2011-2020). A systematic review of the literature was performed to identify similar cases.Results: We identified 7 patients who developed myelitis after treatment with ICIs (anti-PD1 [n = 6], anti-PD1 + anti-CTLA4 [n = 1]). Neurologic symptoms included paraparesis (100%), sphincter dysfunction (86%), tactile/thermic sensory disturbances (71%), and proprioceptive ataxia (43%). At the peak of symptom severity, all patients were nonambulatory. MRI typically showed longitudinally extensive lesions, with patchy contrast enhancement. CSF invariably showed inflammatory findings. Five patients (71%) had clinical and/or paraclinical evidence of concomitant cerebral, meningeal, caudal roots, and/or peripheral nerve involvement. Despite the prompt discontinuation of ICIs and administration of high-dose glucocorticoids (n = 7), most patients needed second-line immune therapies (n = 5) because of poor recovery or early relapses. At last follow-up, only 3 patients had regained an ambulatory status (43%). Literature review identified 13 previously reported cases, showing similar clinical and paraclinical features. All patients discontinued ICIs and received high-dose glucocorticoids, with the addition of other immune therapies in 8. Clinical improvement was reported for 10 patients.Conclusion: Myelitis is a rare but severe complication of ICIs that shows limited response to glucocorticoids. Considering the poor functional outcome associated with longitudinally extensive myelitis, strong and protracted immune therapy combinations are probably needed upfront to improve patient outcome and prevent early relapses

    Immune-checkpoint inhibitors associated with interstitial lung disease in cancer patients

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    International audienceImmunotherapy is becoming a standard of care for many cancers. Immune-checkpoint inhibitors (ICI) can generate immune-related adverse events. Interstitial lung disease (ILD) has been identified as a rare but potentially severe event.Between December 2015 and April 2016, we conducted a retrospective study in centres experienced in ICI use. We report the main features of ICI-ILD with a focus on clinical presentation, radiological patterns and therapeutic strategies.We identified 64 (3.5%) out of 1826 cancer patients with ICI-ILD. Patients mainly received programmed cell death-1 inhibitors. ILD usually occurred in males, and former or current smokers, with a median age of 59 years. We observed 65.6% grade 2/3 severity, 9.4% grade 4 severity and 9.4% fatal ILD. The median (range) time from initiation of immunotherapy to ILD was 2.3 (0.2-27.4) months. Onset tended to occur earlier in lung cancer versus melanoma: median 2.1 and 5.2 months, respectively (p=0.02). Ground-glass opacities (81.3%) were the predominant lesions, followed by consolidations (53.1%). Organising pneumonia (23.4%) and hypersensitivity pneumonitis (15.6%) were the most common patterns. Overall survival at 6 months was 58.1% (95% CI 37.7-73.8%).ICI-ILD often occurs early and displays suggestive radiological features. As there is no clearly identified risk factor, oncologists need to diagnose and adequately treat this adverse event
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